Vous cherchez une plante d’intérieur qui sort de l’ordinaire ? La Maranta leuconeura mérite votre attention. Ses feuilles, véritables petites œuvres d’art végétales, affichent des motifs qui semblent peints à la main. Mieux encore ! Elles bougent ! Chaque soir, elles se replient vers le ciel comme des mains jointes. Un spectacle fascinant qui ne lasse jamais.
Cette merveille vient des sous-bois brésiliens. Dans son habitat naturel, elle rampe sur le sol des forêts tropicales, protégée par la canopée des grands arbres. Là-bas, elle n’a jamais accès au soleil direct. Seulement à une lumière filtrée, douce, presque tamisée. L’air y est constamment chargé d’humidité. Voilà son terrain de jeu. Et c’est précisément ce qu’il faut lui offrir chez vous.
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La bonne nouvelle ? Elle n’est pas si compliquée qu’on le prétend. Trois ingrédients suffisent pour la voir s’épanouir : une exposition indirecte, un terreau qui respire tout en gardant un peu d’humidité et une atmosphère pas trop sèche. Respectez ces bases et vous aurez une plante qui vous accompagnera des années.
Caractéristique | Détail |
---|---|
Nom scientifique | Maranta leuconeura E. Morren |
Noms communs | Maranta, plante de la prière, prayer plant |
Famille botanique | Marantacées |
Origine | Forêts tropicales du Brésil et d’Amérique centrale |
Type de plante | Vivace rhizomateuse à feuillage persistant, port étalé |
Croissance | Lente, 10 à 15 cm par an |
Taille adulte | 15 à 30 cm de hauteur, port horizontal et compact |
Exposition | Lumière indirecte moyenne à vive, jamais de soleil direct |
Température idéale | Entre 18 et 24 °C, ne descend pas sous 15 °C |
Humidité | Élevée, idéalement entre 60 et 80 % |
Sol ou substrat | Léger, aéré et drainant (tourbe, perlite, écorce) |
pH du sol | Légèrement acide, entre 6,0 et 6,5 |
Arrosage | Régulier, substrat maintenu légèrement humide |
Floraison | Rare en intérieur, petites fleurs blanches ou mauves peu spectaculaires |
Entretenir une Maranta leuconeura
La Maranta réclame quatre conditions pour s’épanouir pleinement.
- Une température stable comprise entre 18 et 24°C.
- Une humidité ambiante élevée, idéalement autour de 60 à 80 %.
- Un substrat légèrement acide qui draine rapidement tout en conservant un peu d’humidité.
- Et enfin, des apports nutritifs réguliers mais mesurés.
Contrairement aux plantes grimpantes tropicales comme la Monstera Deliciosa, elle n’a besoin ni de tuteur ni de grand pot pour s’épanouir.
Quelle luminosité pour une Maranta ?
La Maranta prospère dans une lumière indirecte moyenne à vive. Le soleil direct constitue son pire ennemi : il décolore ses motifs et brûle son feuillage en quelques heures seulement. Oubliez donc les rebords de fenêtre exposés plein sud. Ce qui la menace vraiment, c’est moins l’intensité lumineuse que les rayons concentrés qui traversent le vitrage et surchauffent localement les feuilles.
Une exposition est ou ouest lui convient parfaitement. À l’est, elle profite d’une lumière matinale douce et progressive. À l’ouest, elle capte les rayons de fin d’après-midi, déjà adoucis. Le nord ? Acceptable aussi, à condition de la placer près de la fenêtre. Trop d’ombre ralentit sa croissance et ternit ses couleurs.
Vous voulez mesurer précisément l’exposition dont elle a besoin? Les horticulteurs utilisent deux indicateurs : le PPFD et le DLI.
- PPFD (Photosynthetic Photon Flux Density) : entre 50 et 300 µmol/m²/s. Cela correspond à une lumière filtrée, comme celle qu’on trouve sous le couvert forestier ou dans une pièce bien éclairée sans soleil direct.
- DLI (Daily Light Integral) : entre 3 et 8 mol/m²/jour. Concrètement, cela équivaut à une exposition indirecte pendant environ huit à dix heures quotidiennes, ou à l’éclairage d’une lampe horticole à intensité modérée.
Contrairement à la Monstera, la Maranta ne supporte pas vraiment la vie en extérieur sous nos latitudes. Son feuillage délicat craint les variations de température et le vent. Si vous tenez absolument à la sortir en été, placez-la à l’ombre complète, protégée des courants d’air. Et rentrez-la dès que les nuits descendent sous 16°C.
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Cette plante de sous-bois tropical préfère la lumière indirecte et tamisée. Moins de 3 DLI : risque de croissance très lente et perte de motifs foliaires. 3-8 DLI : zone optimale, feuillage coloré et croissance régulière. Plus de 8 DLI : risque de décoloration des feuilles et brûlures.
Rappel : Les valeurs DLI du tableau correspondent à la lumière directement à la fenêtre (0,5m). La lumière diminue selon la loi de l’inverse du carré : à 1m vous perdez 75%, à 2m vous perdez 94%, à 3m vous perdez 97%.
Quel substrat utiliser pour une Maranta ?
La Maranta exige un terreau léger, aéré et légèrement acide. Comme toutes les Marantacées, elle déteste avoir les pieds dans l’eau mais apprécie un substrat qui reste frais. Le mélange idéal combine trois éléments essentiels :
Le substrat idéal combine :
- 40 à 50 % de tourbe blonde ou de terreau pour plantes d’intérieur.
- 20 à 30 % de perlite pour le drainage.
- 10 à 20 % d’écorce fine (type orchidée) ou de fibre de coco.
- 10 % de vermiculite (optionnel) pour retenir l’humidité.
Ce mélange garantit trois choses : une bonne rétention d’eau sans saturation, une aération suffisante pour les racines, et un pH légèrement acide compris entre 5,5 et 6,5.
Vous pouvez enrichir votre mélange avec de la sphaigne. Étalée en surface, elle maintient une humidité constante autour de la base de la plante tout en limitant l’évaporation. Un vrai plus si vous avez tendance à oublier d’arroser. Veillez simplement à vous procurer de la sphaigne de qualité auprès d’un fournisseur fiable.
Quelle température pour une Maranta leuconeura ?
La Maranta est une plante tropicale qui réclame une chaleur constante. Sa zone de confort se situe entre 18 et 24°C. C’est exactement la température d’un salon ou d’une chambre classique. En dessous de 15°C, sa croissance ralentit fortement. Sous 10°C, les dégâts deviennent irréversibles : les feuilles noircissent et la plante peut mourir.
Au-delà de 27°C, surtout si l’air est sec, elle souffre de déshydratation. Les feuilles s’enroulent sur elles-mêmes et les bordures brunissent progressivement.
➡️ En pratique
- Éloignez votre Maranta des courants d’air froids : portes, fenêtres ouvertes, climatisation directe.
- Tenez-la à distance des sources de chaleur : radiateurs, poêles, cheminées.
- Aérez votre intérieur sans créer de choc thermique brutal.
Quelle humidité pour une Maranta leuconeura ?
L’humidité représente le facteur le plus déterminant pour la Maranta. Dans son habitat naturel, elle baigne dans une atmosphère saturée à plus de 80 %. En intérieur, elle s’adapte à des taux plus bas, mais se sent vraiment à l’aise entre 60 et 80 %. En dessous de 50 %, les problèmes apparaissent : pointes qui brunissent, bords qui craquellent, croissance qui ralentit.
Un hygromètre bon marché vous permettra de surveiller l’humidité de votre pièce. Si le taux descend trop bas, plusieurs solutions existent.
Pour augmenter l’humidité autour de la plante :
- Installez le pot sur un plateau rempli de billes d’argile et d’eau. L’évaporation créera une zone humide localisée autour du feuillage.
- Regroupez plusieurs plantes tropicales ensemble. Leur transpiration collective augmentera naturellement l’humidité ambiante.
- Investissez dans un humidificateur d’air. C’est la solution la plus efficace, surtout en hiver quand le chauffage assèche l’atmosphère.
Oubliez la brumisation quotidienne. Contrairement à ce qu’on lit partout, vaporiser les feuilles ne sert presque à rien. L’effet dure quelques minutes seulement. Pire encore : l’eau stagnante sur le feuillage favorise les maladies fongiques et les taches foliaires.
Comment arroser une Maranta leuconeura ?
Arrosez votre Maranta dès que les 2 à 3 premiers centimètres du substrat sont secs au toucher. C’est la règle d’or. Ni trop, ni trop peu. Un testeur d’humidité vous simplifiera grandement la vie. Cet outil bon marché vous évitera de jouer aux devinettes et de vous salir les mains à chaque fois.
Pour l’arrosage, deux méthodes fonctionnent bien :
- L’arrosage classique par le dessus : versez lentement l’eau à température ambiante jusqu’à ce qu’elle s’écoule par les trous de drainage. Videz la soucoupe quinze minutes plus tard.
- L’arrosage par trempage : placez le pot dans une bassine d’eau pendant 10 à 15 minutes. Le substrat absorbe l’eau par capillarité. Laissez bien égoutter avant de replacer la plante.
La Maranta déteste l’eau calcaire et chlorée du robinet. Elle y réagit par des pointes brunes et des marques sur le feuillage. Privilégiez l’eau de pluie, l’eau filtrée ou l’eau du robinet laissée à reposer 24 heures.
Un excès d’eau tue plus de Marantas qu’un léger manque. Au printemps et en été, comptez un à deux arrosages par semaine. En hiver, espacez-les : un arrosage tous les dix à quinze jours suffit généralement.
Comment fertiliser une Maranta leuconeura ?
Une Maranta bien nourrie produit un feuillage plus dense, plus coloré et plus vigoureux. Dans la nature, elle capte les nutriments libérés par la décomposition de la matière organique au sol. En pot, c’est à vous de jouer.
Quand fertiliser ?
Pendant la période de croissance active, du printemps à la fin de l’été, apportez de l’engrais toutes les 2 à 4 semaines. En automne et en hiver, stoppez complètement les apports. La plante entre en repos végétatif et n’a plus besoin de nutriments supplémentaires.
Avec quel engrais ?
Un engrais liquide équilibré pour plantes vertes (formule NPK 10-10-10 ou 20-20-20) convient parfaitement. Diluez-le à moitié de la dose recommandée par le fabricant. Mélangez-le à l’eau d’arrosage et arrosez normalement. Pas besoin de surdoser : des apports légers et réguliers valent mieux qu’une fertilisation massive qui risquerait de brûler les racines.
Les alternatives naturelles pour fertiliser une Maranta
Si vous jardinez de manière plus écologique, la Maranta répondra très bien aux engrais organiques :
- Lombricompost : c’est probablement le meilleur engrais naturel pour les plantes d’intérieur. Riche en micro-organismes et en nutriments assimilables, il stimule la vie du sol. Une à deux cuillères à soupe par mois en surface du pot suffisent largement.
- Thé de compost : diluez un peu de jus de lombricompost dans l’eau d’arrosage (1 volume pour 10 d’eau). Utilisez cette préparation une fois par mois pendant la belle saison.
- Compost mûr : mélangez une petite poignée de compost bien décomposé en surface du substrat. Il libérera progressivement ses nutriments au fil des arrosages.
- Urine diluée : aussi surprenant que cela puisse paraître, l’urine humaine constitue un excellent engrais naturel, particulièrement riche en azote. Diluez-la fortement (1 volume d’urine pour 20 volumes d’eau) et utilisez cette solution une fois par mois maximum. L’odeur disparaît rapidement après application.
Quand rempoter une Maranta leuconeura ?
La Maranta pousse lentement mais sûrement. Ses racines rhizomateuses colonisent progressivement tout l’espace disponible. En moyenne, elle a besoin d’un rempotage tous les 2 à 3 ans. Les jeunes plants, plus vigoureux, peuvent demander un changement de pot annuel.
Les signes qui indiquent qu’il est temps de rempoter sa Maranta
- Les racines sortent par les trous de drainage ou apparaissent en surface du substrat.
- L’eau d’arrosage traverse le pot immédiatement sans vraiment pénétrer la terre.
- La croissance ralentit malgré de bonnes conditions de culture.
- Le substrat s’assèche beaucoup plus vite qu’avant.
Le bon moment pour rempoter votre Maranta ?
Rempotez votre Maranta au printemps, idéalement en avril ou mai. C’est le moment où elle sort de son repos hivernal et reprend sa croissance. À cette période, les racines cicatrisent plus vite et la plante s’installe rapidement dans son nouveau pot.
En hiver, évitez absolument toute manipulation. La plante est en dormance et supporte mal ce genre de stress.
Comment choisir le nouveau pot ?
Prenez un pot 2 à 4 cm plus large que le précédent. Pas plus. Un pot trop grand retiendra trop d’eau et favorisera le pourrissement des racines.
Ici, pensez largeur plutôt que profondeur. La Maranta se développe horizontalement. Ses rhizomes s’étalent en surface plutôt qu’ils ne plongent vers le bas. Un pot large et peu profond, presque comme une jardinière basse, lui conviendra parfaitement. Elle pourra déployer ses tiges rampantes et son système racinaire comme elle le ferait au sol dans son habitat naturel.
Choisissez impérativement un contenant percé. Terre cuite, céramique, plastique : peu importe le matériau, pourvu qu’il possède des trous de drainage. La terre cuite, plus poreuse, permet aux racines de respirer, mais assèche plus vite le substrat. Le plastique retient mieux l’humidité mais demande plus de vigilance sur l’arrosage.
Et les billes d’argile au fond du pot ? Oubliez. Contrairement à une idée tenace, elles n’améliorent pas le drainage. Elles créent même une zone d’eau stagnante juste sous les racines. Mieux vaut travailler la composition du substrat pour le rendre naturellement drainant et aéré.
Faut-il tailler une Maranta leuconeura ?
La taille de la Maranta n’est pas indispensable, mais elle aide vraiment à garder une plante dense et équilibrée. Sans intervention, la Maranta a tendance à s’étaler un peu anarchiquement. Ses tiges rampent, s’allongent et la plante perd progressivement de sa vigueur au centre.
Taillez au printemps ou en début d’été, quand la plante est en pleine forme. Utilisez un sécateur propre et bien aiguisé. Coupez juste au-dessus d’un nœud – ce petit renflement sur la tige d’où partent les feuilles. C’est de là que surgiront les nouvelles tiges.
Supprimez systématiquement :
- Les feuilles abîmées, jaunies ou marquées.
- Les tiges trop longues qui déséquilibrent la silhouette.
- Les parties sèches ou mortes à la base.
Comment bouturer une Maranta leuconeura ?
La Maranta se multiplie facilement, même pour un débutant. Deux méthodes fonctionnent à merveille : la bouture dans l’eau et la division de la plante.
La bouture de tige dans l’eau
Cette technique reste la plus simple et la plus gratifiante. On voit les racines se former sous nos yeux.
Voici comment procéder :
- Coupez une tige saine d’environ 10 cm, juste sous un nœud. Conservez au moins deux ou trois feuilles.
- Retirez la ou les feuilles du bas pour éviter qu’elles trempent dans l’eau.
- Placez la tige dans un verre d’eau propre, de préférence filtrée ou de pluie. L’eau du robinet calcaire marche aussi, mais laissez-la reposer 24 heures avant utilisation.
- Installez le tout dans un endroit lumineux mais sans soleil direct.
- Changez l’eau tous les 3 à 5 jours pour éviter le développement de bactéries.
Les premières racines apparaissent généralement au bout de deux à trois semaines. Patience est le maître-mot.
Quand elles atteignent 5 à 7 cm de longueur, vous pouvez rempoter votre bouture dans un petit pot avec un substrat léger et humide. Arrosez régulièrement les premières semaines, le temps que les racines s’installent.
La division de la plante
Plus radicale mais plus efficace, cette méthode convient surtout aux Marantas bien établies. Elle se pratique idéalement lors du rempotage.
Le principe est simple :
- Sortez délicatement la plante de son pot
- Observez la base : vous verrez plusieurs groupes de tiges qui partent de rhizomes distincts
- Séparez doucement ces groupes avec vos mains. Si nécessaire, utilisez un couteau propre et tranchant pour trancher entre les rhizomes
- Chaque division doit posséder au moins deux ou trois tiges et une belle motte de racines
- Rempotez immédiatement chaque section dans un pot adapté, avec du substrat frais
Gardez les nouvelles divisions au chaud et à l’humidité pendant quelques semaines. Elles peuvent paraître un peu flétries au début – c’est normal. Elles récupèrent généralement en une dizaine de jours et reprennent leur croissance comme si de rien n’était.
Quels sont les principaux ravageurs de la Maranta leuconeura ?
Une Maranta bien entretenue et nourrie résiste naturellement aux attaques. Mais certains nuisibles profitent de la moindre faiblesse, surtout quand l’air devient trop sec ou trop chaud. La prévention reste votre meilleure arme.
Quelques gestes simples suffisent piur éviter toute invasion de nuisible :
- Nettoyez régulièrement les feuilles avec un chiffon humide. Vous éliminez la poussière et repérez les intrus au passage.
- Douchez votre plante une fois par mois sous un jet d’eau tiède. Pensez bien au dessous des feuilles, c’est leur cachette préférée.
- Maintenez une bonne humidité ambiante. L’air sec affaiblit la plante et attire les parasites.
- Inspectez minutieusement toute nouvelle plante avant de l’installer près de vos autres végétaux.
Les araignées rouges
Ces minuscules acariens adorent la Maranta. Ils apparaissent surtout en atmosphère chaude et sèche. Vous repérerez de fines toiles entre les tiges et de petites piqûres claires sur les feuilles, qui finissent par jaunir.
Première étape : douchez abondamment la plante à l’eau tiède. Insistez sur le dessous des feuilles. Augmentez ensuite l’humidité autour de la plante – c’est ce que détestent le plus ces bestioles. Un humidificateur fera des miracles. Si l’invasion persiste, passez à l’huile de neem ou au savon noir dilué. Pulvérisez généreusement toutes les semaines jusqu’à éradication complète.
Les Phytoseiulus persimilis, ces acariens prédateurs naturels, régulent efficacement les populations d’araignées rouges. On les trouve facilement en jardinerie spécialisée.
Les cochenilles farineuses
Elles ressemblent à de petits amas blancs cotonneux, collés sur les tiges ou à la base des feuilles. Retirez-les manuellement avec un coton-tige imbibé d’alcool à 70°. Rincez ensuite la plante à l’eau tiède. Appliquez de l’huile de neem une fois par semaine pendant trois semaines.
Si vous cultivez votre Maranta en serre ou véranda, les coccinelles Cryptolaemus montrouzieri feront le travail à votre place. Elles dévorent les cochenilles avec un appétit féroce.
Les thrips
Ces petits insectes allongés, souvent jaunes ou bruns, piquent les feuilles et laissent des traces argentées ou translucides. Le feuillage devient terne et décoloré. Essuyez les feuilles avec un chiffon doux ou passez un rouleau adhésif sur les zones touchées. Pulvérisez ensuite de l’huile de neem ou une solution de savon noir diluée.
Les acariens prédateurs du genre Amblyseius (A. cucumeris, A. swirskii) se nourrissent efficacement des jeunes thrips et freinent leur multiplication.
Les moucherons du terreau
Ces petits insectes noirs volettent autour du pot. Leurs larves s’attaquent aux jeunes racines. Laissez sécher la surface du substrat entre deux arrosages. Installez des pièges jaunes collants près de la plante. Les nématodes Steinernema feltiae ou les acariens Hypoaspis miles neutralisent les larves dans le substrat.
Les pucerons
Plus rares sur la Maranta, ils peuvent quand même s’installer sur les jeunes pousses. Un bon jet d’eau suffit généralement à les déloger. Si l’infestation persiste, le savon noir ou l’huile de neem viendront à bout de ces envahisseurs.
Voilà, vous savez maintenant tout ce qu’il faut pour faire prospérer votre Maranta leuconeura. Cette petite merveille tropicale n’est pas aussi capricieuse qu’on le dit. Elle demande juste un peu d’attention et de régularité. De la lumière tamisée, un substrat qui respire, une bonne dose d’humidité – rien d’insurmontable, même pour un débutant motivé.
Le plus beau dans tout ça ? Ce rituel quotidien des feuilles qui se lèvent et s’abaissent. Ce mouvement hypnotique qui transforme votre plante en véritable compagne de vie. Vous ne vous lasserez jamais de l’observer, croyez-moi.
Vous cultivez déjà une Maranta ? Racontez-nous votre expérience dans les commentaires. Quelle variété avez-vous adoptée ? La classique aux nervures rouges ? La Lemon Lime aux tons acidulés ? Vous avez déjà rencontré des galères ? Partagez vos astuces, vos réussites, vos échecs même – on apprend souvent plus de nos plantouilles que de nos succès !
Et si vous hésitez encore à craquer pour cette plante, dites-nous ce qui vous retient. Peur de mal faire ? Doutes sur vos conditions de culture ? Posez vos questions, on est là pour ça. Notre communauté est bienveillante et généreuse. Alors, n’hésitez pas à vous lancer dans la conversation !