Larves de coccinelles : comment les reconnaître et les utiliser pour protéger son potager

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Si tu jardines en pot ou sur ton balcon, tu t’es sûrement déjà battu contre les pucerons, l’un des principaux nuisibles du potager. Ces petites bestioles ont le chic pour débarquer en masse et affaiblir tes plantes en quelques jours. Tu connais peut-être les coccinelles adultes – rouges, à pois, toutes mignonnes. Mais ce que tu ne sais peut-être pas, c’est que leurs larves sont encore plus efficaces pour faire le ménage.

Elles n’ont pas le look d’une coccinelle (plutôt une petite chenille grise à points), mais ce sont de vraies machines à dévorer les pucerons. Elles restent là où tu les poses, elles bossent tout de suite, et elles n’ont pas besoin d’aile pour faire le job.

On va voir ensemble comment repérer une larve de coccinelle, à quoi elle sert, comment l’utiliser dans ton potager (même petit) et pourquoi elle peut devenir l’un de tes meilleurs alliés pour jardiner au naturel. C’est une solution simple bio et super efficace.

Qu’est-ce qu’une larve de coccinelle ?

Si tu t’attends à une mini coccinelle toute ronde et rouge, détrompe-toi. Les larves de coccinelles ne ressemblent pas du tout aux adultes. Et c’est souvent pour ça qu’on les confond avec des nuisibles… voire qu’on les élimine par erreur. Dommage, parce qu’elles sont redoutablement utiles dès leur naissance.

À quoi ça ressemble ?

La plus courante en France, c’est la larve de la coccinelle à 7 points (Coccinella septempunctata). Elle mesure environ un centimètre, avec un corps allongé et segmenté, gris foncé tacheté de jaune. Elle possède six vraies pattes bien visibles et une petite tête mobile avec des mandibules, parfaites pour attraper des pucerons.

Son look peut surprendre, mais pas de panique : si tu vois un petit insecte sombre, allongé, actif, sur une feuille infestée, il y a de grandes chances que ce soit une larve de coccinelle en plein travail.

Pourquoi apprendre à la reconnaître ?

Parce que c’est justement à ce stade qu’elles sont les plus utiles. Une larve peut dévorer des dizaines voire des centaines de pucerons pendant sa croissance. Et comme elle ne s’envole pas, elle reste concentrée là où tu l’as placée.

Certaines personnes les confondent parfois avec des larves de doryphores ou de syrphes, mais avec un peu d’habitude, tu apprendras vite à les repérer. Leur corps est plus plat, plus segmenté, et elles se déplacent rapidement en quête de proies.

Petit rappel sur leur cycle de vie

Une coccinelle passe par quatre stades : œuf, larve, nymphe, adulte. C’est un cycle de métamorphose complet. La phase larvaire dure deux à trois semaines, c’est là qu’elle mange le plus. Ensuite elle se fixe sur une feuille pour se transformer en nymphe, avant de devenir l’adulte qu’on connaît. Et hop, le cycle recommence.

Larve de coccinelle sur une feuille d'aubergine

📌 À lire aussi : Larves de chrysope verte : un insecte redoutable contre les ravageurs du potager

Quelles espèces de coccinelles utiliser au jardin ?

Il existe des dizaines d’espèces de coccinelles en France. Certaines vivent sur les arbres, d’autres sur les plantes basses. Certaines préfèrent les pucerons, d’autres les cochenilles. Bref, toutes ne sont pas interchangeables. Pour protéger ton potager ou tes plantes en pot, mieux vaut choisir une espèce adaptée au contexte de ta culture.

Coccinelles indigènes ou exotiques ?

Depuis quelques années, on entend beaucoup parler de la coccinelle asiatique (Harmonia axyridis). Elle a été introduite pour lutter contre les pucerons mais elle est devenue envahissante. Elle concurrence les espèces locales et peut même manger leurs œufs ou leurs larves. Résultat : elle fait le job mais elle menace la biodiversité du jardin.

Si tu veux jardiner de manière durable, privilégie les espèces indigènes. Elles sont moins agressives, mieux adaptées à nos écosystèmes et tout aussi efficaces dans leur rôle de prédatrices.

Les espèces les plus utiles au potager

Voici quelques repères simples pour t’aider à choisir selon le type de plantes que tu cultives :

Nom scientifiqueNom courantCibles principalesPlantes/cultures recommandées
Coccinella septempunctataCoccinelle à 7 pointsPucerons noirs, vertsPotager, plantes basses, légumes-feuilles
Adalia bipunctataCoccinelle à 2 pointsPucerons variés, colonies sur plantes ornementalesRosiers, jardinières, jeunes plants, balconnières
Propylea quatuordecimpunctataCoccinelle à 14 pointsPucerons sur graminéesPoireaux, oignons, céréales, herbes hautes
Psyllobora vigintiduopunctataCoccinelle à 22 pointsOïdium (champignon parasite)Courgettes, concombres, plantes sensibles à l’oïdium
Exochomus quadripustulatusCoccinelle à virgules rougesCochenilles farineuses et lanigèresAgrumes, lauriers, oliviers, plantes d’intérieur
Hippodamia undecimnotataCoccinelle à 11 pointsPucerons jaunes et vertsArbres fruitiers, haies, salades, aromatiques

Tu peux en trouver chez certains fournisseurs spécialisés qui précisent l’espèce sur l’emballage. Évite ceux qui ne donnent pas cette info, c’est rarement bon signe.

En résumé

Pas besoin de multiplier les espèces. Une ou deux bien choisies suffisent largement. Si tu cultives en pots ou en bacs, reste sur des coccinelles adaptées à la végétation basse. Et si tu veux soutenir la biodiversité, reste fidèle aux locales.

Coccinelles en pleine reproduction

Le cycle de vie des coccinelles

Pour bien comprendre quand et comment utiliser les larves au jardin, il faut d’abord connaître leur cycle de vie. Comme beaucoup d’insectes, les coccinelles passent par une métamorphose complète. Elles ne naissent pas toutes prêtes à voler ou à chasser. Elles évoluent étape par étape, et chaque stade joue un rôle différent dans le jardin.

Les 4 étapes du cycle

Une coccinelle passe par quatre stades successifs :
œuf → larve → nymphe → adulte

  • L’œuf
    Il est jaune, minuscule, souvent collé en petit paquet sous une feuille. La femelle choisit des endroits pleins de pucerons, histoire de laisser à ses petits un buffet à volonté dès l’éclosion.
  • La larve
    C’est le stade le plus vorace. La larve grandit vite, mue plusieurs fois et dévore des pucerons à longueur de journée. Elle chasse sans relâche pendant deux à trois semaines.
  • La nymphe
    Une fois rassasiée, la larve se fixe quelque part et ne bouge plus. Elle entre en phase de transformation. À ce moment-là elle est vulnérable donc mieux vaut ne pas la déranger.
  • L’adulte
    Une fois métamorphosée, la coccinelle sort de sa coque, sèche ses ailes et part en chasse à son tour. Elle vivra quelques mois, parfois plus d’un an selon les conditions.

Ce qui influence leur développement

Tout va plus ou moins vite selon la météo. Plus il fait chaud, plus ça accélère. Un temps frais ou humide peut ralentir le cycle ou freiner la reproduction. En climat tempéré, plusieurs générations peuvent se succéder sur une même saison. C’est d’ailleurs ce qui rend la coccinelle si intéressante dans la lutte biologique : elle se renouvelle naturellement si les conditions sont bonnes.

Et après ?

L’adulte pond à son tour, de nouveaux œufs apparaissent et le cycle recommence. Ce fonctionnement en boucle fait des coccinelles des alliées durables. Si tu les installes dans de bonnes conditions et que tu évites les produits chimiques, elles peuvent s’installer pour de bon dans ton coin de verdure.

Cycle de vie de la coccinelle

Pourquoi utiliser les larves de coccinelles contre les pucerons

On parle souvent des coccinelles adultes mais ce sont leurs larves qui font le plus gros du boulot. Dès leur sortie de l’œuf, elles sont affamées et passent leurs journées à chasser. Leur objectif : manger un maximum pour grandir vite. Et ça tombe bien, les pucerons sont leur plat préféré.

Voraces dès la naissance

Une larve de coccinelle peut avaler jusqu’à 100 pucerons par jour, parfois plus. Et comme la phase larvaire dure deux à trois semaines, le total monte facilement à plusieurs centaines de pucerons éliminés par individu.

Ce qui les rend redoutables, c’est qu’elles mangent tout de suite après l’éclosion, sans attendre. Elles passent leur temps à grimper sur les tiges et sous les feuilles pour chercher des proies. Contrairement aux adultes, elles ne prennent pas de pauses, elles ne s’envolent pas et elles ne changent pas de plante à la première alerte.

Plus efficaces que les adultes 

Oui, dans beaucoup de cas. Les adultes volent, se dispersent ou vont pondre ailleurs. Les larves, elles, restent sur place et travaillent là où tu les as mises. C’est pour ça qu’on les recommande en priorité quand on veut traiter une infestation localisée.

Autre avantage : elles sont moins sensibles au stress environnemental. Du vent, un peu de froid, un pot en plein soleil ? Pas de souci. Elles continuent leur mission sans se plaindre.

Une action ciblée et naturelle

En installant des larves sur tes plantes, tu agis pile au bon endroit et au bon moment. Tu ne perturbes pas les autres insectes, tu n’as pas besoin de pulvériser quoi que ce soit et tu laisses la plante tranquille. C’est ça, la logique de la lutte biologique : utiliser le vivant pour réguler le vivant.

Et si les pucerons reviennent ? Tu peux en réintroduire facilement. Tant que tu n’utilises pas d’insecticide chimique, les larves comme les adultes pourront s’installer durablement dans ton coin de jardin.

Bon à savoir :
Les larves de coccinelles ne sont pas la seule solution naturelle contre les pucerons. Tu peux aussi miser sur d’autres auxiliaires comme les larves de syrphes (qui ressemblent un peu à des asticots translucides), les chrysopes vertes ou même sur un simple mélange à base de savon noir dilué. Associe-les à des plantes compagnes comme la capucine, qui attire les pucerons loin de tes cultures, ou le romarin, qui les repousse. Chaque méthode a ses forces, mais les larves de coccinelles restent l’une des plus simples à mettre en place sur un petit espace.

Où se procurer des larves de coccinelles et sous quelle forme ?

Tu peux trouver des larves de coccinelles dans certaines jardineries spécialisées, en coopérative agricole ou sur des sites en ligne. Ce n’est pas encore aussi courant que des graines de tomates mais ça devient de plus en plus facile à dénicher.

En jardinerie ou en ligne ?

En ligne, tu as souvent plus de choix. Les sites spécialisés comme InsectÖsphere, Biotop ou Coccibelle proposent plusieurs espèces, avec des conseils clairs sur les usages et les conditions de lâcher. Personnellement, j’ai pris l’habitude de les achetez sur Greenweez, spécialiste française de la vente en ligne de produits bio, éco-responsables et durables.

En jardinerie physique, l’offre est parfois plus limitée, mais tu peux au moins voir le conditionnement en vrai.

Dans tous les cas, vérifie bien que l’étiquette indique l’espèce, le nombre approximatif de larves et les instructions de lâcher. Si ce n’est pas précisé, méfie-toi.

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Les formats disponibles

Les larves sont généralement livrées :

  • En vrac, dans un petit flacon ou une boîte, sur un support neutre (sciure, fibres végétales). Tu les appliques à la main avec un pinceau.
  • Sur carton ou papier absorbant, à découper et poser directement sur les plantes infestées.
  • Parfois sous forme d’œufs, mais c’est plus fragile et plus lent à démarrer.

Le conditionnement va de 20 à 300 larves. Pour un petit potager en pots ou en bacs, 30 à 50 larves suffisent largement.

Côté budget

Compte entre 10 et 20 € pour un kit de 50 à 100 larves. Ça peut sembler un peu cher mais c’est une solution naturelle, ciblée et réutilisable dans le temps. Et surtout, tu évites les dégâts des pucerons qui peuvent te faire perdre bien plus.

Nymphe de coccinelle

Quand et comment lâcher les larves de coccinelles ?

Les larves de coccinelles ne sont pas des gadgets à poser au hasard. Pour qu’elles soient vraiment efficaces, il faut les installer au bon moment et dans de bonnes conditions. Rien de compliqué, mais avec un peu de timing et de méthode, les résultats ne seront que meilleurs

Le bon moment

L’idéal, c’est d’intervenir dès l’arrivée des premiers pucerons. Attendre que la plante soit complètement envahie, c’est déjà trop tard pour une action préventive.

Tu peux lâcher des larves :

  • Au printemps : entre avril et juin, c’est la période où les pucerons réapparaissent avec les jeunes pousses.
  • En été, en cas de seconde vague ou de recolonisation.
  • À l’abri, dans une serre ou sous abri froid, dès que les températures passent les 12 °C.

Évite les jours de pluie ou de grand vent. L’idéal, c’est de poser tes larves de coccinelles lorsque le temps est sec et doux, de préférence en fin de journée.

Comment les installer ?

  1. Prépare la zone
    Repère les foyers de pucerons. Si tu vois aussi des fourmis, commence par les bloquer (avec de la glu, de la cendre, du marc de café ou un répulsif naturel). Les fourmis protègent les pucerons et peuvent chasser les larves.
  2. Lâche en douceur
    Utilise un petit pinceau ou simplement les doigts pour déposer les larves directement sur les tiges ou sous les feuilles infestées. Pas besoin d’en mettre partout : elles iront chercher leur nourriture.
  3. Évite de les arroser
    Une fois en place, évite de mouiller les larves juste après le lâcher. Si tu dois arroser, fais-le par le sol ou sous forme de fine brume.
  4. Observe
    Les premiers effets apparaissent en quelques jours. Tu verras moins de pucerons et parfois les larves passer au stade de nymphe directement sur place.

Combien de larves faut-il lâcher ?

Pas besoin de vider tout le flacon sur une seule plante. Le bon dosage dépend de la taille de ton balcon, du type de culture et du niveau d’infestation. En général, mieux vaut en mettre un peu moins mais bien réparti, plutôt que trop concentré au même endroit.

Repères de base

Voici les doses moyennes conseillées selon la situation :

Type de supportStade utiliséDose conseilléeRemarques
Pot de balcon (basilic, tomates, etc.)Larves1 à 3 larves par potDéposer directement sur ou sous les feuilles
Bac ou jardinièreLarves5 à 10 larves par bac (selon la taille)Plus il y a de pucerons, plus tu peux charger
Massif ou carré potagerLarves10 à 25 larves / m²Répartir à plusieurs endroits
Arbre fruitier ou rosierLarves20 à 40 larves par arbreAppliquer au niveau des colonies visibles
Plantation dense ou haieŒufs30 à 50 œufs / mètre linéairePour un effet plus long et progressif
Plantation ponctuelleAdultes2 à 5 coccinelles adultes par colonieMoins stable, plus utile pour repeupler le jardin

À adapter selon le niveau d’infestation des pucerons

Si l’infestation est légère, tu peux réduire un peu les doses. Si elle est bien installée, n’hésite pas à augmenter, surtout si tu veux un effet rapide. Et rien ne t’empêche de faire un second lâcher 10 à 15 jours plus tard si besoin.

Ce qui compte le plus, c’est d’intervenir au bon moment. Dès que tu vois les premiers pucerons, installe tes larves. Si tu attends que les feuilles se recroquevillent, il sera plus difficile de les atteindre et de sauver la plante.

Pucerons protégés par des fourmis

Comment conserver les larves avant de les lâcher ?

Tu viens de recevoir ton petit colis de larves et tu n’es pas prêt·e à les installer tout de suite ? Pas de panique. Tu peux les garder un peu au frais, mais pas trop longtemps non plus. Elles sont vivantes, elles ont besoin d’air, et surtout, elles ont faim.

Où les stocker ?

Le mieux, c’est de les placer au réfrigérateur, dans la partie la moins froide (entre 6 et 10 °C). Cette température ralentit leur métabolisme. Les larves restent calmes et ne consomment pas toutes leurs réserves.

Garde-les dans leur emballage d’origine, sans l’ouvrir, à l’abri de la lumière et de l’humidité.

Combien de temps les garder ?

  • Larves : à utiliser dans les 48 à 72 heures maximum après réception
  • Œufs : un peu plus stables, mais à installer sous 5 jours idéalement
  • Adultes : plus fragiles, mieux vaut les lâcher dès réception

Si tu dépasses ce délai, tes coccinelles risquent de mourir de faim ou d’être fragilisées. Mieux vaut donc planifier leur arrivée à un moment où tu peux t’en occuper rapidement.

Ce qu’il faut éviter

  • Ne les congèle surtout pas
  • Ne les laisse pas en plein soleil ou à température ambiante trop longtemps
  • Ne les secoue pas (transport = OK, mais pas de manipulations inutiles)
StadeDurée maximale de conservationTempérature idéaleSupport de stockageÀ éviter absolument
Larves48 à 72 heures6 à 10 °CEmballage d’origine, au frigoChaleur, lumière directe, congélation, secousses
ŒufsJusqu’à 5 jours6 à 10 °CBoîte fermée, à l’abri de l’humiditéSoleil, variations de température
AdultesÀ lâcher dès réception10 à 15 °C (tempéré)Carton aéré, sans confinementSurchauffe, manque d’air, délais trop longs

Que se passe-t-il après le lâcher de larves de coccinelles ?

Tu as installé tes larves, tout s’est bien passé, et maintenant tu te demandes : quand est-ce que ça commence à marcher ? Bonne nouvelle, l’efficacité des larves est assez rapide !

Combien de temps pour voir un effet ?

En général, tu commences à voir des résultats au bout de 2 à 4 jours. Les colonies de pucerons deviennent moins visibles, les jeunes feuilles arrêtent de se recroqueviller et tu peux parfois même observer les larves en pleine action.

Pendant environ deux à trois semaines, les larves vont continuer à chasser. Ensuite, elles se transformeront en nymphe, puis en adulte. Si tout va bien, elles resteront dans ton jardin pour pondre à leur tour.

Comment savoir si ça fonctionne ?

  • Tu ne vois presque plus de pucerons au bout d’une semaine
  • Tu repères des nymphes collées aux tiges ou sous les feuilles
  • Les plantes reprennent une croissance normale
  • Tu aperçois parfois une jeune coccinelle toute orange (c’est un adulte fraîchement éclos)

Faut-il faire un second lâcher ?

Ça dépend. Si l’infestation est revenue, ou si tu vois que les larves ont disparu sans effet visible, tu peux refaire un lâcher une dizaine de jours plus tard. Mais souvent, un seul passage suffit à rétablir l’équilibre.

Tu peux aussi coupler l’action des coccinelles avec d’autres gestes : enlever les feuilles les plus atteintes, renforcer la plante avec un extrait de prêle ou du purin d’ortie, pailler pour stabiliser le sol, etc.

Bon à savoir
Tu peux favoriser le retour naturel des coccinelles en leur offrant un refuge : un hôtel à insectes, des zones non tondues, des haies diversifiées, ou même un coin de jardin un peu sauvage. Moins tu nettoies, plus elles restent.

Les larves de coccinelles sont de vraies alliées pour jardiner sans produits chimiques. Elles sont discrètes, voraces, faciles à utiliser et super efficaces contre les pucerons. En les installant au bon moment, tu peux sauver tes jeunes plants sans pulvériser quoi que ce soit.

Que tu cultives sur un balcon, dans un bac ou en pleine terre, ces petites prédatrices peuvent vraiment faire la différence. Et si tu leur prépares un coin accueillant, elles reviendront peut-être d’elles-mêmes l’année suivante.

Alors à la prochaine invasion de pucerons, avant de sortir le savon noir ou les jurons, pense aux larves. Une solution naturelle, simple et redoutable… qui bosse à ta place.

Olivier Valentin
Olivier Valentinhttp://monbalconpotager.com
À Montreuil, entre deux pots de tomates et un bac à compost, j’expérimente un potager 100 % naturel sur deux balcons de 10 m². Chaque saison m’apprend un peu plus à jardiner autrement.
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